Renforcer le pouvoir d’agir des jeunes

La jeunesse, on la voit s’engager dans tous les domaines où l’État ne remplit pas son rôle : climat, précarité, lutte contre les discriminations, lutte contre la réforme des retraites qui met à mal le pacte de solidarité intergénérationnelle… Mais la jeunesse c’est aussi celle qui s’abstient de voter, de plus en plus.

La jeunesse post#Metoo, est-elle lucide et consciente sur les inégalités et les violences ? 70% des femmes de 17 à 20 ans se considèrent comme féministes. Les études montrent par ailleurs que les clichés machistes sont plus ancrés chez les hommes de moins de 35 ans. 23 % considèrent ainsi qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter (11 % en moyenne). 

La jeunesse, on la dit aussi sacrifiée, davantage encore depuis la crise sanitaire. Depuis, on a toujours en tête ces files interminables de jeunes étudiants qui attendent de l’aide alimentaire. Et puis, il y a ce 1,5 million de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation.

Il faut d’urgence mettre en place des mesures contre la précarité, comme l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans ou la création d’une allocation d’autonomie pour tous les jeunes. Les jeunes ne doivent plus être regardés comme les enfants de leurs parents mais comme des citoyens à part entière.

Le Département a fait de l’année 2023, l’année de la jeunesse. En allant vers les jeunes, en les mettant au centre de consultations, d’un colloque, il prépare la définition d’un service public de la jeunesse, en cohérence avec les autres acteurs.

La réalité, c’est qu’il n’y a pas UNE jeunesse mais des jeunesses et qu’il est urgent de les écouter et de les prendre davantage en compte pour leur permettre d’être confiant.e.s, optimistes et indépendant.e.s.

Pour en savoir plus : Gironde Mag n°140 | Gironde.FR