La Commission permanente du Conseil départemental a pour mission de statuer sur les affaires courantes du Département, en assurant la permanence de l’assemblée départementale, qui lui donne délégation entre chacune de ses sessions. Elle se réunit environ une fois par mois et délibère sur de nombreux dossiers.

Elle est organisée à la proportionnelle des groupes politiques qui siègent à l’assemblée départementale. Notre groupe y est représenté par Bruno Béziade, Laure Curvale, Romain Dostes, Maud Dumont et Agnès Séjournet.

Edito : Les violences sexistes et sexuelles blessent et tuent encore des femmes.

Pénalisation du harcèlement de rue, création d’un seuil de non-consentement, fixé à 15 ans, généralisation des bracelets anti-rapprochement, constitutionnalisation de l’IVG… on ne peut nier certaines avancées législatives.

Mais faute de moyens conséquents alloués par l’Etat, le nombre de  femmes victimes de violence ne baisse pas. Chaque année, plus de 3 millions de femmes déclarent avoir subi des violences.

Dans son rapport ”Où est l’argent contre les violences faites aux femmes”, publié le 25 septembre 2023, la Fondation des Femmes estime à 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’Etat devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Cela représenterait 0,5% du budget de l’Etat. Aujourd’hui, il en dépense 184,4 millions. Si en cinq ans, le budget de l’Etat dédié à la lutte contre les violences a augmenté de 50 millions d’euros – passant de 134,7 à 184,4 millions d’euros – les besoins, eux, ont explosé.

“Le tremblement #MeToo ne cesse d’avoir des répliques depuis 2017. Dernièrement, c’est dans le milieu du cinéma et le milieu médical que des femmes ont pris la parole pour porter haut et fort le combat contre les violences sexistes et sexuelles. Si les avancées sociétales s’opèrent, des moyens financiers et humains suffisants doivent  être mis en place pour faire baisser les chiffres vertigineux des violences faites aux femmes.”

Maud Dumont , conseillère départementale du Canton de Talence

La Gironde n’est pas épargnée avec une augmentation très forte des violences conjugales depuis la première période de confinement liée à la crise sanitaire, et, à titre d’exemple, une estimation de 120 faits de violences conjugales en moyenne par jour sur les seules circonscriptions de Bordeaux et Arcachon soit près de 44 000 faits de violences conjugales par an.

Le Département de la Gironde prend sa part au travers, notamment, du Plan d’actions départemental de lutte contre les violences conjugales 2022-2027 du Département, pour renforcer l’aide apportée aux femmes victimes et leurs enfants, et à travers son Plan Diversité et Égalité. 

Le Président a également signé un “protocole féminicide” en novembre dernier afin de renforcer la mobilisation et la coopération avec les services de l’Etat et des collectivités, pour mieux protéger les enfants des victimes de féminicides.

Sur le canton de Bordeaux 5, Eve Demange, Matthieu Mangin et le PTS de Bordeaux, ont organisé une journée de rencontre des acteurs du repérage et de la lutte contre les violences intrafamiliales

“La richesse des échanges, la meilleure interconnaissance du rôle de chacun.e et les liens de coopération que cette rencontre des acteurs du repérage et de la lutte contre les violences intrafamiliales a permis de créer, ont été salués par les acteurs. J’espère que cet exercice sera répliqué sur d’autres cantons !”

Eve Demange, conseillère départementale du Canton de Bordeaux-5.

Le Département accompagne aussi les acteurs avec un soutien financier comme c’est le cas lors de cette commission permanente qui soutient des associations telles que le CIDFF, ou encore la Ville de Mérignac pour sa Maison des Femmes. 

Dans votre département,

Signature d’une convention avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie pour la préfiguration en Gironde du Service Public Départemental de l’Autonomie (SPDA).

Améliorer la vie des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et de leurs aidants.

Un chamboulement dans une vie bien paisible. La perte d’autonomie, qu’elle soit conséquente à la vieillesse ou à un handicap, est une chose dont trop de familles pâtissent au sein de notre société. La complexification administrative et ses multiples strates ont souvent pour effet de décourager ou de faire renoncer aux aides dont les personnes en grand âge ou en situation de handicap ont droit. Pire, c’est souvent les aidants qui se retrouvent en première ligne pour remplir les dossiers et trouver les informations essentielles au fonctionnement quotidien qu’entraîne cette situation.

C’est pour faire face à ces difficultés que le gouvernement a envisagé la création du Service Public Départemental de l’Autonomie (SPDA) qui doit garantir : 

  • Un rapprochement territorialisé des différents acteurs de l’autonomie (entre le sanitaire et le médico-social et entre les différentes institutions) associant les usagers.
  • Un guichet intégré pour les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les professionnels et les aidants.
  • Une offre de service lisible et harmonisée. 

La Gironde a été retenue parmi les 18 Départements préfigurateurs du futur SPDA pour une expérimentation de 12 mois sur l’année 2024, avant généralisation à l’ensemble du territoire à partir de 2025. 

Lors de la commission permanente du 13 mai 2024, le Président a été autorisé à signer la convention avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie pour la préfiguration en Gironde du SPDA.

C’est Romain Dostes, Vice-Président en charge de la politique des aînés et du lien intergénérationnel, qui co-pilote ce projet au sein du Département avec les services de l’autonomie.

“Le but est que les principaux acteurs de la prise en charge des personnes en perte d’autonomie, le Département et l’Agence régionale de santé, coordonnent mieux leurs parcours et leurs informations. Et c’est par le sujet de la détection de la maltraitance que cet effort passe en premier. Nous allons déployer une instance de coordination entre les différents acteurs pour mieux remonter les alertes concernant la maltraitance de personnes âgées ».

Romain Dostes, Vice-Président au ainées et au lien intergénérationnel

Plus d’informations à venir sur le dispositif.

Présentation des 50 projets lauréats de la 2ème édition du budget participatif de la Gironde.

Porter les projets des Girondines et des Girondins sur le territoire. 

Ce ne sont pas moins de 50 lauréats qui ont bénéficié de 800 000€ du budget départemental pour mener des projets avec l’ambition de répondre à des enjeux liés à l’urgence climatique et sociale et à la citoyenneté. En lien avec la Grande Cause Départementale 2023, un minimum de 100 000 euros a été spécifiquement réservé aux projets déposés par des jeunes de 11 à 25 ans.

En délégant à la fois la conception des projets et la sélection de ceux-ci aux citoyen.ne.s, le Département leur permet de définir en partie les politiques publiques menées sur leur territoire. Cette année 184 projets ont été soumis au vote de l’ensemble de la population girondine pendant plus d’un mois. Les 50 lauréats répartis sur tous les cantons du département ont été désignés pour un total de 79 455 votes exprimés.

“Encore une fois, avec cet exercice de démocratie participative, les Girondines et les Girondins ont fait preuve de créativité et ont montré que les potentialités de chaque territoire ne demandent qu’à être soutenus. 50 projets concrets et connectés aux besoins locaux font voir le jour !” 

Bruno Béziade, conseiller départemental du Canton de Talence

Ainsi, sur le canton de Talence, la Fédération Atena va pouvoir acquérir un camion permettant d’approvisionner l’épicerie sociale et solidaire à destination des étudiants. Le cinéma collaboratif La Lanterne va, quant à lui, pouvoir améliorer le confort thermique et prévoir la végétalisation de son espace café pour le rendre plus accueillant et ainsi devenir un véritable lieu de vie incontournable de la barrière de Bègles.

« Il  y a eu un vrai travail entre les citoyen.nes, les élu.es et les agent.es de la collectivité pour présélectionner les projets et étudier leur faisabilité. Le comité de suivi du Budget participatif est essentiel pour aller jusqu’au bout de cette démarche participative, en toute transparence. »

Maud Dumont, conseillère départementale du Canton de Talence

C’est également le cinéma qui a été mis à l’honneur sur le canton de Bordeaux 1 avec l’académie MANO qui bénéficiera ainsi du soutien du Département pour son école inclusive ayant vocation à former durant trois ans une promotion de jeunes aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel et à préparer leur avenir professionnel.

A Bordeaux 5, c’est Les Petites Cantines, restaurant participatif qui crée du lien et où les convives s’accueillent et se rencontrent au travers de repas durables, participatifs et à prix libres, pour tisser des relations de qualité, qui a été récompensé.

Dans le Libournais-Fronsadais, les habitants pourront fabriquer leur propre borne anti-moustique sélective grâce au FabLab Lib-Lab et ainsi profiter des espaces extérieurs aux beaux jours en limitant la présence de moustiques.

Pour le canton de Lormont, l’accompagnement du Département porte sur la technologie de désétiquetage d’Ekolector, jeune structure de l’ESS basée à Artigues-près-Bordeaux qui lave des bouteilles et des pots en verre pour les producteurs de jus, vin, bière, miel ou huile d’olive pour les remettre dans le circuit ! Le Département participe donc à remettre au goût du jour la consigne, et préserve ainsi, de la manière la plus efficace, nos ressources.

“La réduction des déchets est un enjeu crucial pour la justice climatique et sociale. Le seul moyen d’économiser nos ressources, à la fois matérielles et physiques (énergie), c’est d’encourager le retour à la consigne !”.

Martine Couturier, conseillère départementale du Canton de Lormont

A Pessac 1, une mini-forêt de 900 arbres sera plantée de manière participative, dans une zone industrielle, selon la méthode du botaniste japonais Miyawaki. Au-delà des avantages apportés par les arbres, Mini-Big Forest travaille aussi à sensibiliser les femmes et les hommes à la préservation des arbres matures et des grandes forêts de ce monde.

Les enjeux liés à la biodiversité et au climat seront aussi au cœur du projet Forestia, désigné lauréat dans le canton de Pessac 2. Forestia fournira aux utilisateurs d’une application ludique, des informations, des conseils pratiques et astuces pour réduire leur empreinte écologique mais aussi pour vivre de manière plus durable, au niveau alimentaire, des moyens de transports, de consommation ou d’autres aspects du quotidien.

Cultiver le lien proposera, quant à elle, aux familles de personnes âgées qui vivent à domicile avec un jardin, de cultiver, chez elles, 50 à 100m² de potager, pour produire des légumes sains, sans pesticides ni engrais chimique.

“Je suis ravie que la vitalité des associations du canton de Pessac 2 ait été mise en avant avec ce budget participatif. La culture régionale, à travers la musique et la langue, a notamment été plébiscitée. Je m’en réjouis car elles sont extrêmement importantes. Elles sont le reflet de la diversité culturelle et linguistique locale”.

Agnès Destriau, conseillère départementale du Canton de Pessac 2

La culture est aussi à l’honneur dans ce canton puisque Bolèga acquerra une cinquantaine d’instruments et d’accessoires permettant de faire découvrir la musique traditionnelle de notre territoire.

La culture régionale sera aussi portée à travers un autre projet lauréat, celui de la réfection partielle des locaux accueillant les élèves des cours et formations en langue régionale proposée par la Calandreta de la Dauna.

Plus d’informations ici.

Attribution d’un fond d’urgence au Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA) en soutien à la filière ostréicole.

Protéger nos producteurs ostréicoles, c’est aussi préserver notre environnement.

Le dérèglement climatique s’est manifesté en Gironde de manière extrême, notamment ces deux dernières années. Violents orages de grêle en juin 2022, incendies monstrueux de l’été 2022, les tempêtes et inondations de l’hiver 2023-24, notre territoire se montre particulièrement vulnérable face aux crises climatiques. La question de l’atténuation et de l’adaptation au dérèglement climatique revient, encore et encore, et touche tous les domaines de notre société, y compris l’ostréiculture.

Cet hiver, les huîtres du bassin d’Arcachon ont été interdites à la consommation sur décision de la Préfecture de la Gironde, les services de l’Etat évoquant des cas de toxi-infections alimentaires collectives causées par la présence de norovirus sur les huîtres d’élevage. 

Cette interdiction, qui a provoqué la colère des producteurs, était motivée par des problèmes sanitaires causés par des problèmes liés aux systèmes de traitement des eaux usées et notamment leur saturation. 

“Avec les tempêtes, les fortes pluies et coefficients de marée,  des territoires, subissant l’aggravation de la situation à cause de l’artificialisation des sols, ont été inondés et les systèmes d’épuration ont débordé, provoquant la contamination des huîtres au plus mauvais moment. Nous devons avoir une stratégie globale, notamment sur le littoral, pour prévenir au maximum ces situations, avant de devoir gérer les crises. Nous y travaillons.”

Agnès Séjournet, conseillère départementale du Canton du Libournais-Fronsadais

Le Département de la Gironde s’engage à participer à soutenir les ostréiculteurs pour faire face au manque à gagner des producteurs ostréicoles via l’attribution d’un fond d’urgence au Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA). 

“Les dégâts directs et indirects causés par cette tempête nous rappellent la nécessité de porter des actions d’atténuation du dérèglement climatique pour limiter les épisodes climatiques extrêmes. Ils se font de plus en plus réguliers, et de plus en plus intenses avec le réchauffement climatique. Les mesures d’adaptation ne suffiront pas à limiter les impacts de ces épisodes climatiques extrêmes sur la santé humaine et le Vivant, sur le Bassin d’Arcachon et au-delà.”

Laure Curvale, Vice Présidente à la transition écologique et au patrimoine

Pour le groupe écologiste, une réflexion est à mener sur la gestion du sur-tourisme et ses impacts sur les infrastructures, mais également sur la nécessaire limitation de l’artificialisation des sols, en encourageant la désimperméabilisation des sols et en freinant les projets d’artificialisation.

Protéger les enfants et les femmes victimes de violences intra-familiales et soutenir les acteurs qui les accompagnent.

Faire de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, un catalyseur de synergies de tous les acteurs.

La Fondation des femmes organise cette année encore la “Nuit des Relais” le 4 juin prochain, place Pey-Berland. Comme l’an dernier, le Département apporte une contribution de “mécène soutien” à l’évènement pour attester de l’engagement de la collectivité dans la prévention et la lutte contre les violences, ainsi que son soutien aux associations qui accueillent et accompagnent les femmes victimes de violences. Depuis 2026, les Nuits des Relais ont permis de collecter 946 000€ contre les violences faites aux femmes.

Par ailleurs, en tant qu’organisme intermédiaire pour piloter et gérer la programmation de Fonds Social Européen Plus pour la période 2022-27, le Département a proposé à la Commission Permanente d’octroyer une subvention à la Commune de Mérignac pour la Maison de Femmes et son action d’« Accompagnement social et psychologique et offre d’hébergement temporaire pour les victimes de violences intra-familiales et leurs enfants ». L’objectif est de favoriser la mise à l’abri et la prise en charge des victimes grâce à la location de logements de Gironde Habitat permettant 6 places en cohabitation et à l’intervention d’un conseiller en économie sociale et familiale, d’un travailleur social et d’un psychologue. Cette action permettra d’accompagner 40 victimes d’actes de violences intrafamiliales.

Dans le même cadre, le Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) bénéficie d’un soutien du Département, suite à cette Commission Permanente, pour son projet qui vise à sensibiliser et prévenir les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes victimes en intervenant sur l’identification individuelle des victimes par le biais des permanences juridiques, sur la sensibilisation du grand public par des actions collectives et en formant les professionnels et des acteurs et actrices en contact avec le public.

Plus d’informations ici.

Dans vos territoires, focus sur deux délibérations par canton.

Canton de Bordeaux 1

Le CEID-Addictions, Comité d’Étude et d’Information sur la Drogue et les Addictions, est une association de loi 1901 fondée en 1972 à Bordeaux. Ses missions principales consistent en l’accueil et l’accompagnement des personnes présentant des problèmes liés à des conduites addictives avec ou sans substances. Dans le cadre de son programme d’Insertion et d’Inclusion 2023-2028, le Département s’engage en matière d’inclusion et de lutte contre la précarité. La subvention attribuée au CEID votée lors de la commission permanente permet à la structure d’accompagner ces personnes en leur faisant bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle et en mettant en œuvre un accompagnement spécifique qui correspond au public concerné.

Le Forum Mondial de l’Economie Sociale (GSEF) est une association internationale de gouvernements locaux et de réseaux de la société civile engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire (ESS). Sa présidence est assurée depuis 2022 et pour deux ans par la Ville de Bordeaux, qui accueillera la 7ème édition du Forum mondial de l’ESS en 2025. Localement, elle contribue à la valorisation des expérimentations et des innovations sociales locales (ex : Sécurité Sociale de l’Alimentation), implique les collectivités locales dans sa gouvernance, la définition de sa stratégie (feuille de route continentale Europe), les groupes de travail qu’il anime (jeunesse, habitat, marchés publics) et participe à la création de connaissance autour de la question des écosystèmes coopératifs territoriaux. Le Département veille à l’équilibre des territoires en participant à la cohésion sociale au cœur des plus grandes villes, au développement des territoires périurbains et ruraux, des « villes d’équilibre » qui structurent la Gironde, jusqu’aux villages qui contribuent à sa richesse et à sa diversité. Le projet d’attribution d’une subvention de fonctionnement et d’adhésion du Département en 2024 au Global Social Economy Forum (GSEF) s’inscrit dans cette politique de soutien à l’économie sociale et solidaire portée par le Conseil Départemental de la Gironde et pour laquelle le budget 2024 a été voté en assemblée plénière le 12 février 2024.

Canton de Bordeaux 5

Le Centre d’Accueil d’Information et d’Orientation, dit CAIO, a pour buts d’accueillir, d’informer, d’aider, d’orienter les personnes les plus en difficulté, et d’être un lieu de réflexion, d’enquêtes et d’actions à entreprendre en concertation avec le partenariat œuvrant dans le domaine de la lutte contre l’exclusion. Dans le cadre de son programme d’Insertion et d’Inclusion 2023-2028, le Département s’engage en matière d’inclusion et de lutte contre la précarité. La subvention attribuée au CAIO votée lors de la commission permanente doit permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle en mettant notamment en œuvre un accompagnement spécifique.

Depuis 25 ans, Wimoov porte le sujet de la mobilité inclusive, c’est-à-dire une mobilité accessible à tous, une mobilité pensée pour les personnes en situation de fragilité pour des raisons cognitives, matérielles ou financières, et donc adaptée à tous les publics. Le Département a été désigné en tant qu’organisme intermédiaire pour piloter et gérer la programmation d’une dotation de Fonds Social Européen Plus pour la période 2022-2027. Ces crédits de l’Union Européenne permettent de financer des actions à destination des girondins demandeurs d’emploi, qui sont majoritairement des allocataires du RSA qui s’inscrivent dans un parcours d’insertion socio-professionnelle. Le projet vise à lever les freins à la mobilité et à proposer des solutions adaptées aux besoins de 600 girondins demandeurs d’emploi : bilans de compétences mobilité, conseils mobilité (étude d’opportunité sur les financements du permis), formations mobilité, location de véhicule à tarif social et solidaire, accès accompagné au microcrédit, aide juridique et technique pour la réalisation des démarches mobilité, etc.).

Canton de Pessac 1

Retravailler Sud-Ouest fait partie des acteurs à qui le Département a fait le choix de confier la mission de référent RSA pour adapter au mieux les modalités d’accompagnement aux profils et aux besoins des allocataires. Basée à Pessac, la structure bénéficie du soutien du Département pour l’aide à la réinsertion de 100 à 125 allocataires du RSA, ainsi que pour l’accompagnement de 150 étudiants vers l’insertion professionnelle.

Afin de concourir au développement d’une économie plus inclusive, le Département soutient les structures de l’Insertion par l’Activité et l’Emploi, pour leurs actions à destination des allocataires du RSA. Elles permettent à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle, grâce à un accompagnement spécifique.
Sur le canton de Pessac 1, l’Association Intermédiaire Pour l’Accompagnement des Personnes Privées d’Emploi (AIPAC) est soutenue par le Département pour effectuer 16 diagnostics et 9 accompagnement à travers un parcours spécifique. L’association vise à répondre à un besoin identifié, permettre aux personnes du territoire de retrouver un emploi, participer au développement économique local, offrir un parcours d’accompagnement renforcé vers l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet d’emploi pérenne afin d’apporter une véritable solution à la précarité sur notre territoire et offrir un service de qualité aux entreprises de proximité, aux collectivités et aux particuliers.

Canton de Pessac 2

L’Institut Don Bosco est implanté en Nouvelle-Aquitaine depuis plus de 165 ans. Il gère aujourd’hui 50 établissements et services, ce qui en fait l’un des acteurs les plus importants de l’action sociale et médico-sociale de la région. 

Au cours des dernières années, la reconnaissance accrue des mineurs victimes et la nécessité de les protéger et de défendre leurs intérêts ont contribué à la création des services d’administrateurs ad hoc. Plusieurs associations œuvrant pour la protection de l’enfance se sont mobilisées afin de répondre à ce besoin. Afin de maintenir l’offre de ces associations en faveur des mineurs confiés à l’aide sociale à l’enfance dont les mineurs non accompagnés, devant les instances judiciaires les concernant et ainsi garantir le respect de leurs droits, le renouvellement du soutien financier départemental semble nécessaire. 

Le projet EDEAccess vise à lever les freins périphériques à l’emploi des personnes dont la situation de santé est dégradée, peu ou mal prise en charge en proposant une approche globale de la personne. Cette opération combine 4 axes de travail :

1. Une évaluation globale de la situation socioprofessionnelle et de santé,

2. Un travail approfondi sur la levée des freins à l’insertion professionnelle en lien avec l’état de santé de la personne,

3. Une dynamisation sociale des personnes ayant des difficultés à effectuer des démarches, à s’inscrire dans un rythme de vie et à se projeter,

4. Un accompagnement psychologique dans toutes les étapes.

Le Département aux côtés d’EDEAccess qui participe à protéger et accompagner les publics fragiles et/ou mis à l’écart de la société.

Canton de Lormont

L’Atelier des Coteaux est un Atelier Chantier d’Insertion, qui permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi, en raison de difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier d’un accompagnement social et professionnel renforcé en parallèle de l’emploi, en vue de faciliter leur insertion professionnelle. Dans le cadre du Programme Départemental d’Insertion et d’Inclusion 2023-2028, le Département s’engage auprès des structures dans l’objectif de favoriser les parcours d’insertion des allocataires du RSA. Le soutien financier du Département est apporté au titre de l’accompagnement socio-professionnel réalisé auprès de ces derniers.

Le Département de la Gironde soutient ses associations sportives, sur le canton de Lormont il a été acté lors de cette commission permanente l’attribution de subventions pour les différents clubs du canton. Le Département accompagne ainsi les différents secteurs qui composent le club municipal omnisport de Bassens avec notamment des sections en natation, tennis, arts martiaux, basket… mais également le Tennis Club Montussan et l’Union Sportive Enseignement 1er degré Gironde.

Canton de Talence

Afin de soutenir l’action des associations en faveur des mineurs confiés à l’aide sociale à l’enfance dont les mineurs non accompagnés, devant les instances judiciaires les concernant et ainsi garantir le respect de leurs droits, le Département a fait le choix de leur renouveler son soutien financier. Située sur le canton de Talence, l’Association Laïque du Prado bénéficie ainsi d’une aide pour ses activités d’administrateurs ad hoc. L’administrateur ad hoc est une personne, désignée par un magistrat dans le cadre d’une procédure civile ou pénale, qui se substitue aux représentants légaux pour exercer les droits du mineur lorsqu’il existe un conflit d’intérêt avec le ou les titulaires de l’autorité parentale ou en cas de défaut de diligence de leur représentant légal. Les mineurs accueillis à l’aide sociale à l’enfance dont les mineurs non accompagnés peuvent donc faire l’objet d’une telle mesure au cours des différentes procédures les concernant.

Canton du Libournais Fronsadais

Afin de concourir au développement d’une économie plus inclusive, le Département soutient les structures de l’Insertion par l’Activité et l’Emploi, pour leurs actions à destination des allocataires du RSA. Elles permettent à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle, grâce à un accompagnement spécifique.

La Ferme Deux Bouts bénéficie du soutien du Département pour 7 postes pour les ateliers de chantiers d’insertion de maraîchage agroforestier certifié agriculture biologique (AB). Grâce à l’accompagnement proposé de bout en bout, l’association permet aux bénéficiaires les plus éloignés de l’emploi de sortir de la grande précarité en leur proposant un logement, et en les accompagnant vers l’emploi.

A travers le soutien au fonctionnement général de l’Association de l’Aube, basée à Libourne, le Département encourage la création artistique. Les projets chorégraphiques que portent l’association ayant tous une direction artistique et culturelle commune, ils sont fondés sur deux points essentiels : donner à voir autrement le monde qui nous entoure et les comportements que nous y adoptons, par la création de projets artistiques singuliers, ainsi que repenser le rapport aux populations par des propositions artistiques porteuses de médiation.